Des bienfaits légendaires
Hélie de Cerny écrivait, dans son “Traité des eaux minérales de Bagnoles” paru en 1740 :
Il y a près de deux siècles, suivant la tradition populaire, que cette fontaine fut découverte par les habitants de ces quartiers. Attaqués d’une galle affreuse, qui ressemble à la lèpre, les peuples se baignèrent dans cette fontaine et devinrent sains et propres comme s’ils venaient de sortir du ventre de leur mère.
Des explications scientifiques prouvées
Une théorie ancienne donne pour origine des eaux thermales la distillation des roches (surtout granitiques) par compression et au contact des parties internes du globe terrestre encore en ignition. Ensuite, ces eaux remonteraient par des fissures. Ce sont les eaux juvéniles.
Selon une théorie plus récente, les eaux s’infiltreraient en profondeur puis remonteraient par des fissures, après un cheminement qui peut durer des milliers d’années. Ce sont des eaux météoriques. Celles de Bagnoles de l’Orne appartiendraient à cette catégorie.
Un puit de douze mètres de profondeur a été creusé. Chaque fois qu’il est nécessaire de descendre à la source, les traces de la personne passant en dernier sont soigneusement effacées et désinfectées.
Les eaux sont pompées et « irriguent » tout l’établissement par gravitation et en continuité. En période de sécheresse, le débit de la Grande Source, contrairement à celui des sources voisines, ne varie jamais. Elle ne connaît ni diminution ni intermittence. Ce qui laisse supposer que l’eau vient de loin, aussi bien en profondeur que dans le temps. Outre le suivi médical, la quantité et la qualité de l’eau expliquent le succès de la station thermale de Bagnoles de l’Orne.
Découvrez toute l’histoire des eaux de Bagnoles de l’Orne dans l’ouvrage de Jean-Marie FOUBERT :
Bagnoles de l’Orne – médecine, santé nature